En Design Thinking, pour générer des idées, on commence toujours par s’inspirer du terrain. Et quel plus riche terrain que la rue ? Aller à la rencontre des passants est un formidable moyen de révéler les problèmes du monde et générer des idées utiles.
Mais comment inviter les passants à se livrer en toute honnêteté ? Comment comprendre ce qui les anime, leurs problématiques, leurs angoisses profondes ?
C’est simple, écrivez une question existentielle sur une ardoise, dans la rue, et attendez :
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Lors d’une étude terrain, l’idéal est de récupérer des informations complémentaires pour préciser et contextualiser la réponse. Pour cela, enchainez immédiatement avec 3 ou 4 “pourquoi ?”.
Ensuite, transformez les “NE PAS …” en “COMMENT POURRIONS NOUS …” et vous obtiendrez de belles bases de réflexions pour générer des idées de produits et services réellement désirés.
Exemples avec la question “Quel est votre plus grand regret ?” :
- “Ne pas passer plus de temps avec mes amis” => “Comment pourrions-nous encourager les gens à passer plus de temps avec leurs amis ?”
- “Ne pas aller à la poursuite de mes rêves” => “Comment pourrions-nous aider les gens à poursuivre leurs rêves ?”
- “Avoir coupé les ponts” => “Comment pourrions-nous inciter les gens à ne pas couper les ponts ?”
Quelques exemples de questions existentielles à tester :
- Quand vous aurez 90 ans, quelle est la chose qui aura le plus d’importance à vos yeux ?
- Si vous deviez tout perdre demain, vers qui vous tourneriez-vous pour chercher du réconfort ?
- Que diraient vos proches à propos de vous lors de votre enterrement ?
- Quelle “petite chose” pourriez-vous faire pour rendre la journée de quelqu’un meilleure ?
Et vous ? Quelle est la question existentielle qui pourrait vous aider à générer des idées ?
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